Le ministre de la Santé publique, Dr Ngariera Rimadjita a lancé ce lundi 16 décembre 2013 au CEFOD, les 6ème journées scientifiques de l’HGRN instituées depuis 2004, et consacrées cette année aux «Urgences traumatiques »... Il est en effet constaté une recrudescence du traumatisme à travers un accroissement des accidents sur la voie publique consécutivement à l’évolution de la société et ses conséquences.
Pour le ministre de la santé
publique Dr Ngariera Rimadjita, ancien Directeur de l’HGRN, ces journées sont l’occasion
d’une rétrospection pour rectifier les inconvénients et les manières dont les
urgences traumatiques sont prises en charge. Une brève étude de la situation
sur un mois réalisée en 2008, par des médecins de l’HGRN a permis de dégager,
entre autres, que les jeunes sont plus victimes des accidents de la voie
publique avec un âge moyen de 25 ans, les motocyclettes sont les plus concernés avec un taux de 43%
dont 80% de ces accidents sont admis à l’HGRN
tôt dans la matinée ou tard dans la nuit.
Le Directeur général de l’HGRN,
Dr Saleh Abdelsalam, soutient que l’accroissement démographique de la ville,
son urbanisation rapide et le non-respect du code de la route par les usagers
sont à l’origine de nombre croissant des traumatismes graves survenus lors des
accidents sur la voie publique.
Durant le premier semestre de 2013, le service des urgences de l’HGRN
a enregistré plus de 23000 entrants,
soit en moyenne 120 patients par jour, pour plus de 12000 cas de traumatisme
soit 55,2% des entrants avec une moyenne de 72 traumatisés par jour. Sur les
12000 traumatisés on note 700 cas de polytraumatismes dont plus de 200 aigus
exigeant un déchoquage, note Dr Saleh Abdelslam.
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