mercredi 18 décembre 2013

6 èmes journées scientifiques de l'HGRN



Le ministre de la Santé publique, Dr Ngariera Rimadjita a lancé ce lundi 16 décembre 2013 au CEFOD, les 6ème journées scientifiques de l’HGRN instituées  depuis  2004, et consacrées cette année aux «Urgences traumatiques »...   Il est en effet constaté une recrudescence  du traumatisme à travers un accroissement des accidents sur la voie publique consécutivement à l’évolution de la société et ses conséquences. 

Pour le ministre de la santé publique Dr Ngariera Rimadjita, ancien Directeur de l’HGRN, ces journées sont l’occasion d’une rétrospection pour rectifier les inconvénients et les manières dont les urgences traumatiques sont prises en charge. Une brève étude de la situation sur un mois réalisée en 2008, par des médecins de l’HGRN a permis de dégager, entre autres, que les jeunes sont plus victimes des accidents de la voie publique avec un âge moyen de 25 ans, les motocyclettes  sont les plus concernés avec un taux de 43% dont 80% de ces accidents  sont admis à l’HGRN tôt dans la matinée ou tard dans la nuit.

Le Directeur général de l’HGRN, Dr Saleh Abdelsalam, soutient que l’accroissement démographique de la ville, son urbanisation rapide et le non-respect du code de la route par les usagers sont à l’origine de nombre croissant des traumatismes graves survenus lors des accidents sur la voie publique.  
Durant le premier semestre  de 2013, le service des urgences de l’HGRN a  enregistré plus de 23000 entrants, soit en moyenne 120 patients par jour, pour plus de 12000 cas de traumatisme soit 55,2% des entrants avec une moyenne de 72 traumatisés par jour. Sur les 12000 traumatisés on note 700 cas de polytraumatismes dont plus de 200 aigus exigeant un déchoquage, note  Dr Saleh Abdelslam.

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